CABINET D'ORTHODONTIE DU DR JEAN YVES SENTENAC
Orthodontiste qualifié
40, chemin de la Treille, 30129 MANDUEL
+33 4 66 20 79 38
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Orthodontiste qualifié

Les récidives.

Nos moyens thérapeutiques ont considérablement évolué au cours des deux dernières décennies. Il est actuellement possible de corriger des pathologies hors d’atteinte auparavant. C’est pour cette raison que de plus en plus de familles ou d’adultes nous contactent pour un avis médical.

Malgré tous nos efforts, une récidive peut apparaître après correction thérapeutique.

Généralement elle est minime, sauf pour les patients qui n’ont pas mis suffisamment leur dispositif de contention, ou qui n’ont pas ou mal participé à leur traitement (décollements fréquents, absence ou insuffisance du port des élastiques inter-maxillaires …).

Certains facteurs sur lesquels nous n’avons aucun moyen d’action peuvent altérer le résultat final tel le tonus des lèvres ou de la langue, le volume de la langue, la façon de la placer lors de la phonation ou de déglutition.

De par leur volume, leur forme, leur tonus, qu’ils soient au repos ou en fonction, les tissus mous exercent au même titre qu’un fil d’orthodontie des forces susceptibles d’entraîner des déplacements dentaires.

Si sur une longue période les forces excentriques qu’ils engendrent sont supérieures aux forces concentriques, de petits espaces interdentaires apparaîtront.

Au contraire, si les forces concentriques sont supérieures aux forces excentriques de petits chevauchements apparaîtront.

De même, lorsque nous avons corrigé un décalage intermaxillaire, une récidive plus ou moins importante peut survenir après traitement. Plus le caractère génétique de la malformation est important et plus la probabilité d’une récidive est forte.

Est-ce à dire que compte tenu d’une possible récidive, il devient inutile de faire un traitement ?

La réponse est bien évidemment : non.

Par exemple, lors de la correction de malpositions dentaire, il n’est pas rare que nous soyons obligés de faire réaliser des extractions de prémolaires. Chaque prémolaire fait entre 6 et 7,5 mm d’épaisseur. D’où un gain de 12 mm à 15 mm par arcade dentaire.

Si après correction, une récidive des chevauchements de 1 mm survient, il ne faut pas se dire que le traitement n’a « servi à rien ».

En absence de traitement, le total des chevauchements seraient environ de 12 à 15 mm (gain obtenu à l’aide du traitement et des extractions) plus les 1 mm de la récidive.

Grâce au traitement, un trouble esthétique qui aurait dû être sévère, se résume à un trouble esthétique minime. Environ 95 % de la malformation a pu être corrigée.

Cette récidive mineure, compte tenu de nos possibilités thérapeutiques actuelles, pourra même être corrigée par un traitement par gouttières esthétiques dans un second temps si elle perturbe le patient.

L’apparition récente de gouttières de contention réalisées par Scanner permet de réduire encore plus la probabilité d’une récidive, à condition bien évidemment que les gouttières soient portées conformément aux directives reçues.

La meilleure façon de limiter ou d’annuler les récidives est de respecter nos conseils.

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