CABINET D'ORTHODONTIE DU DR JEAN YVES SENTENAC
Orthodontiste qualifié
40, chemin de la Treille, 30129 MANDUEL
+33 4 66 20 79 38
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Orthodontiste qualifié

La contention.

I) Objet de la contention.

Lorsque nous avons atteint les résultats escomptés à l’aide du traitement actif, nous passons au stade de la contention, qui permet le maintien des résultats acquis.

A la fin d’un traitement actif, les dents sont encore mobiles du fait que le tissu de soutient des dents, l’os alvéolaire et les ligaments alvéolo-dentaires ne sont pas encore totalement réorganisés.

En l’absence d’un dispositif de stabilisation, des déplacements dentaires non souhaités, nuisant à l’esthétique et à la fonction peuvent apparaître d’une façon très rapide.

Nous vous conseillons donc de porter avec assiduité votre contention.

La première année toutes les nuits et un maximum de temps la journée, lorsque cela n’est pas une contrainte (pour les enfants, par exemple lorsque l’on fait ses devoirs, que l’on regarde la télévision, que l’on lit)

Le seconde année toutes les nuits.

Après il est conseillé de réduire le temps de port progressivement ; l’appareil est porté une nuit sur deux… puis une nuit sur trois, puis plus du tout.

Chez les enfant son port est conseillé deux nuits par semaine jusqu’à la fin de la croissance.

II) Les plaques de contention.

Au niveau du maxillaire, selon la dénomination la plus utilisée par les patients « les faux palais ». Il s’agit de plaque palatine en résine avec un arc antérieur en métal (bandeau vestibulaire) destiné à maintenir les dents. Ce type de dispositif ne s’oppose pas à tous les mouvements, ainsi par exemple les incisives maxillaires peuvent égresser (descendre), et un recouvrement incisif régularisé par un traitement peut redevenir excessif.

Du point de vue technique, l’adaptation de ce type d’appareil n’est pas optimale, car techniquement lors de leur réalisation les pertes d’informations s’accumulent. L’alginate utilisé pour la prise d’empreinte se déforme lorsque nous le retirons de la bouche du patient, ou en attendant d’être coulé. Lorsque le prothésiste coule l’empreinte, le plâtre se rétracte en séchant. Quand le prothésiste monte la résine puis la cuit dans un autocuiseur celle-ci se déforme, d’où une nouvelle source d’erreur. C’est l’accumulation de ces erreurs qui nuit à l’adaptabilité de l’appareil.

III) Les contentions collées.

Ce dispositif est surtout utilisé au niveau de l’arcade dentaire mandibulaire pour maintenir les dents antérieures. Le fil est collé sur les canines et les incisives à l’aide d’un composite fluide.

La résine recouvrant le fil qui est microporeuse et souvent hydrophile est un abri idéal facilitant le développement de certaines bactéries, pas forcément sympathiques, susceptibles d’engendrer un état inflammatoire chronique préjudiciable au parodonte (os alvéolaire, gencive).

Tout comme les bagues, les fils d’orthodontie peuvent se décoller ou se casser perdant de fait leur capacité à tenir les dents, engendrant même des effets parasites lorsque certaines dents sont solidaires du fil et d’autres non.

Aux États-Unis, un suivi très strict est enclenché suite à la pose d’une contention collées. Le contrôle d’une contention est assuré par une hygiéniste qui, chaque année, dépose la contention, élimine la résine en place, détartre minutieusement, puis recolle immédiatement un fil de contention.

De même les décollements, les fils sectionnés sont gérés par les hygiénistes.

Compte tenu que les délégations de soins sont interdites en France, la pose systématique de ce type de contention sans un suivi rigoureux me semble inappropriée.

IV) Les gouttières thermoformées.

Elles sont réalisées par des prothésistes. Dans un premier temps une plaque en plastique est chauffée par une résistance électrique. Une pression positive l’applique en force sur le modèle en plâtre du patient. La précision de ce type de gouttière est toute relative car il y a un évasement important de la plaque plastique prédominant dans les secteurs latéraux (molaires). La déformation est augmentée lors de la découpe de la plaque en plastique à l’aide d’un couteau thermique, puis lors de son polissage.

V) Les gouttières réalisées à l’aide d’une empreinte numérique par scanner 3 D.

A mon sens le meilleur type de contention. C’est aussi le plus récent. Des lasers entraînent par échauffement la fusion de billes de polycarbonate transparent entre elles, reproduisant ainsi, la face externe de l’empreinte numérique.

La précision de ce type de contention par rapport aux contentions classiques est phénoménale.

Il n’y a pas de phénomène d’évasement au niveau des dents postérieures. Il n’y a pas de blessure liée à la présence de crochets métalliques de rétention. Le dispositif étant amovible, il facilite le maintien d’une hygiène parfaite. Elles peuvent servir éventuellement de gouttières de fluoration. Étant discrètes du point de vue esthétique, il est possible de les porter aussi durant la journée.

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