CABINET D'ORTHODONTIE DU DR JEAN YVES SENTENAC
Orthodontiste qualifié
40, chemin de la Treille, 30129 MANDUEL
+33 4 66 20 79 38
CABINET D'ORTHODONTIE DU DR JEAN YVES SENTENAC
Orthodontiste qualifié

A quel âge faut-il commencer un traitement d’orthodontie ?

L’âge de début de traitement est fonction de la nature et de l’ampleur des problèmes constatés. C’est une fausse idée que de dire qu’il faut commencer les traitements lorsque toutes les dents définitives sont présentes. Certains troubles nécessitent une correction précoce.

I) Les traitements interceptifs précoces.

Entre 4 et 6 ans, les traitements d’orthodontie sont rarement justifiés, sauf en cas de trouble de croissance majeur responsables de gros décalages entre les mâchoires. Des appareillages amovibles adaptés au cas de votre enfant peuvent être efficaces. Cependant les échecs de traitements sont fréquents à cet âge du fait d’une absence de coopération de la part d’un enfant sollicité trop jeune. Nous évitons de réaliser ce type de traitement sauf nécessité absolue.

II) Les traitements interceptifs classiques.

Ils sont effectués entre 6 ans et 9 à 10 ans. Les malformations relevant de ce type de traitement sont codifiées et donc nettement identifiables, il s’agit des :

1) Troubles de croissance majeurs.

Lorsque le décalage antéro-postérieur d’une mâchoire par rapport à l’autre de 10 mm et plus.

2) Insuffisances de croissance transversale du maxillaire.

 

3) Béances antérieures.

 

4) Articulés incisifs inversés.

 

5) DDM (Dysharmonie Dento-Maxillaire) majeures de l’enfant.

Il s’agit de manque de place extrême avec d’importantes malpositions. Généralement d’origine génétique.

6) DDM induites par la perte prématurée de certaines dents de lait.

Une ou plusieurs 1 ères molaires définitives n’étant plus bloquées par la présence des dents de lait se déplacent vers l’avant, induisant ainsi un manque de place qui perturbe l’évolution des prémolaires.

Plusieurs des problèmes cités peuvent coexister chez un même enfant. Cette liste indique la majeure partie des malformations relevant d’un traitement interceptif précoce, toutefois elle n’est pas exhaustive. En cas de doute, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre chirurgien-dentiste traitant, de moi-même, ou chez l’un de mes confrères.

La majorité de ces traitements se déroule lorsque l’enfant est en denture mixte (certaines dents de lait cohabitent avec des dents définitives).

III) Les traitements orthodontiques classiques.

Ces traitements commencent vers 10 ans à 12 ans, lorsqu’une majorité, voire toute les dents définitives sont présentes.

Dans la majeure partie des cas il s’agit de la correction de :

  • Malpositions dentaires

  • Décalage antéro-postérieur d’une mâchoire par rapport à l’autre

  • De trouble de l’articulé dentaire

  • D’agénésies (dents manquantes)

  • De dents incluses (dents présentes qui n’évoluent pas et que nous sommes obligés d’aller chercher)

  • De supraclusion (excès de recouvrement incisif)

Il n’est pas rare que plusieurs pathologies soient associées.

1) Les malpositions dentaires.

2) Les agénésies.

  • Absence des incisives latérales

  • Absence de prémolaires.

3) Troubles de l’articulé dentaire.

4) Les excès de recouvrement incisif.

5) Les dents incluses.

 

IV) Les traitements orthodontiques tardifs.

Il n’est pas rare de recevoir des adolescents de 14 ans et plus. Dans la majeure partie des cas cliniques le traitement aurait pu commencer avant. Il est donc dommage de ne pas avoir pris contact plus tôt car les traitements par bagues sont difficilement supportés par les adolescents pour des raisons esthétiques.

Pensez à consulter dès l’âge de 10 à 12 ans sauf pour les problèmes sévères. Vous pouvez même le faire avant en cas de doute. Les traitements orthodontiques précoces et classiques permettent à vos enfants de ne plus avoir de traitement à un âge ou ils sont difficilement supportés

V) Les traitements orthodontiques des jeunes adultes et adultes.

Si vous n’avez pas effectué une demande de traitement avant 16 ans, ou si celle-ci date de plus de six mois, votre traitement ne sera pas du tout pris en charge par la sécurité sociale.

Certaines mutuelles participent, dans une certaine mesure, sur refus de la sécurité sociale, au remboursement de votre traitement.

Du point de vu thérapeutique, les traitements d’orthodontie sont aussi efficaces chez l’adulte qu’ils le sont chez l’enfant.

Du point de vue physiologique, il n’y a plus de croissance à attendre chez les jeunes adultes et les adultes. Cela implique que la correction des gros décalages antéro-postérieurs ou transversaux entre les mâchoires ne pourra s’effectuer qu’avec l’aide de la chirurgie.

Les traitements adultes peuvent être d’un abord plus difficile pour des raisons variées :

  • Absence de certaines dents

  • Présence d’éléments prothétiques

  • Atteintes carieuses multiples.

  • Dents dévitalisées

  • Présence de kystes, lésions infectieuses apicales 

  • Problèmes parodontiques (lésions gingivales, fonte d’os alvéolaire…)

D’autres problèmes peuvent venir s’ajouter à ceux que nous avons déjà évoqués.

VI) Les traitements des Seniors.

A partir d’un certain âge les traitements classiques sont moins justifiés. Le turn-over cellulaire est moins important, les grosses corrections sont donc à éviter. Il s’agit le plus souvent de traitement de compromis visant à corriger de petites malpositions ou à stabiliser des mobilités dentaires plus ou moins importantes. Les traitements par gouttières transparentes sont un «plus» récent indéniable. Par ailleurs si elles sont réalisées à l’aide Scanner 3D leur adaptation est très précise. Elles ont l’avantage de permettre un accès à l’hygiène plus facile car il ne s’agit pas de dispositifs collés. Elles sont donc particulièrement adaptées aux patients ayant des problèmes parodontaux.

VII) Les traitements chirurgicaux.

Ce type d’approche n’est réservé qu’au cas cliniques sévères ou la seule orthodontie ne suffirait pas à obtenir une correction suffisante.

Il faut que la croissance soit finie afin qu’il n’y ait pas, après chirurgie, un potentiel de croissance résiduel qui, en s’exprimant, risquerait de modifier la qualité des résultats obtenus.

Ce sont donc des traitements qui ne peuvent s’envisager qu’après 18 ans. La préparation orthodontique pouvant, elle, commencer un peu plus tôt.

Une consultation initiale sera à réaliser avant traitement chez notre chirurgien. Nous n’entreprendrons la préparation chirurgicale que si celui-ci nous assure que les résultats esthétiques et fonctionnels seront à la hauteur de vos espérances.

Les traitements chirurgicaux comportent trois phases :

1) Une préparation orthodontique à visée chirurgicale

Elle a pour but de corriger les malpositions et de coordonner les arcades dentaires de façon à éviter des interférences dentaires non souhaitables.

Il est impératif que, lorsque le chirurgien réalise son acte opératoire, les deux arcades dentaires s’emboîtent sans problème. En cas de prématurités, il peut être difficile pour lui de poser les plaques d’ostéosynthèses servant à stabiliser les pièces osseuses. D’autre part si celles-ci ne sont pas stabilisées, il peut se créer du fait de contacts iatrogènes une pseudarthrose (consolidation avec interposition entre les pièces osseuses d’un tissu fibreux cicatriciel).

Une bonne préparation orthodontique à visée chirurgicale est donc essentielle.

2) La phase chirurgicale.

Il peut s’agir d’ostéotomie monomaxillaire d’avancée, ou de recul ou d’ostéotomies bimaxillaires.

Elles peuvent être associées ou non à une résection osseuse plus ou moins importante ou à une rotation mandibulaire.

Le ressenti douloureux post opératoire est au dire de nos patients peu douloureux. Normalement en post opératoire immédiat du paracétamol suffit (Doliprane…). Toutefois pour les patients sensibles le service est équipé de pompes à Morphine. La gestion de la douleur ne pose donc pas problème.

L’hospitalisation dure, le plus souvent, trois jours.

L’œdème post opératoire disparaît en presque totalité entre trois semaines et un mois. Souvent il persiste un très léger œdème pendant trois à six mois.

Le rendu esthétique définitif s’apprécie entre le sixième et le neuvième mois.

La correction d’une dysmorphose peut entraîner des changements esthétiques importants dont le patient doit être conscient.

3) La phase orthodontique post-chirurgicale.

Elle consiste à porter des élastiques intermaxillaires dont l’orientation est fonction du type de chirurgie et de l’occlusion. Des petits bouts de fil en laiton sont soudés à cet effet sur les arcs chirurgicaux. Cette phase dure environ six mois, le temps que la consolidation des pièces osseuses soit pérenne.

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